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Notre position

J2 - 30 janvier 2022

30 janvier : commentaires nos quadras reçu à 16h19

 

Samedi 29 janvier

Après une départ tout en prudence (à la Suisse : sans aucun risque, bien derrière, et sous petit spi lourd !), nous avons apprécié le spectacle des 53 bateaux doubles encore en course), et, au loin, des 22 solitaires (en course), le long du rivage de la ville de Funchal. Avec les bateaux spectateurs, c’était juste splendide, et, à terre, ça a dû être pas mal non plus (!?). Oh, oui, en live sur Facebook

Après environ 2 milles, devant le ‘Clube Navale do Funchal’, à la bouée de dégagement, ça a été un joli embouteillage : il y a ceux (et celles !) qui voulaient tout de suite partir vers le sud, et ceux – dont nous – qui voulions juste lofer un peu pour se dégager de l’influence de l’île. Quelques réclamations entendues sur la VHF confirment l’empoignade qui se déroulait immédiatement devant nous. Partis dernier (?), nous étions dans le groupe suiveur (le ‘groupéto’, ne dit-on pas en cyclisme ?), à la marque. Oh 0ui, on a vu, tout comme ceux qui arrivaient tribord à la bouée, une belle bousculade.

Sous un ciel plombé, le soleil sans éclat décline rapidement, et la nuit tombe épaisse comme de la mélasse, avec des éclairs diffus et lointains. Une nuit noire, qui laisse apparaître les premières lueurs scintillantes sous la surface de l’océan. Avec les dizaines de lumières des feux de navigation autour de nous, on se serait cru sur le lac (celui de Neuchâtel, pour ce qui nous concerne), avec des habitations éclairées partout. Stressant mais joli !

Toujours sous petit spi lourd (eh oui, on ne se refait pas) bâbord amure, et après avoir négocié les premières priorités des concurrents qui avaient déjà empanné (pour nous ce sera PHU CAM), nous décidons d’empanner à notre tour vers 21h30 GMT, et la veille AIS se poursuit en négociations et contacts VHF pour savoir qui croise devant ou passe derrière… Sympa, même si parfois un peu angoissant !

Nous passons le reste de la nuit en veille renforcée : chacun à son tour, on prend du repos en restant équipé pour parer à une manœuvre urgente. Mais la nuit se passe sans histoire.

Dimanche 30 janvier

En fin de nuit, avec un vent souvent en dessous des 10 nœuds, nous étions nettement sous-toilés, mais nous nous étions mis d’accord pour attendre le jour avant de manœuvrer nos voiles (il faut dire aussi que nous avions envoyé par erreur le mousqueton du hale-haut de tangon rejoindre son réa à mi-mât). Avec l’aube qui se pointait, le vent s’est remis à dépasser les 15 nœuds, et nous remplaçons enfin le spi lourd de la nuit, par le spi médium en tête. Et nous récupérons le hale-haut sans monter au mât (vous voulez savoir comment ?). Nous sommes contents.

Voir le concours.

Le reste de la journée se passe tranquillement, sous un soleil un peu filtré, par des petites siestes, deux repas lyophilisés, et du matelotage de confort.

Nous observons LOGODENN (nom Transquadra inconnu) qui est le premier de notre petit groupe encore en contact AIS à empanner. Ce sera intéressant de suivre sa progression. Notre routage nous incite cependant à continuer tribord amure encore vers le NO (NW pour les anglo-saxons)

Voilier MARIMAR IV, cagnard 243, position : 33° 09 N ; 19° 23 O  (Vous pouvez vérifier sur la cartographie).

30 janvier : après la 1ère nuit

 Nos quadras sont en rouge, au nord du groupe. Bien placés dans le premier peloton. La vitesse a légèrement baissé pour tous.
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