P r e n d r e Le L a r g e 2024-2025
La 2ème étape en solo
Suivi de la navigation d'Olivier
12 février :
Ca pousse ... Bravo
11 février :
Il approche de la moitié des 2600 milles
10 février :
9 février :
8 février :
7 février :
6 février :
5 février :
4 février :
3 février :
2 février :
Citation du jour : https://www.transquadra.com/actualities/gentlemen-sailors/
Petite mention spéciale pour Olivier Hausheer (Marimar IV) habitué de la Transquadra en double et en solo cette année : il ferme la marche suite à des soucis de pilote dès le premier jour de course, mais le marin Suisse reste proche du peloton : courage Olivier !
Communiqué d'Olivier -- Gros problèmes
Dimanche 2 février
Vers 1h30 (GMT), je peux envoyer le spi méd, par 15 à 20 nœuds de vent. Mais, vers
6 heures, alors que ça souffle entre 18 et 24 nœuds, le bateau se met subitement au
près. De nuit, je ne comprends pas bien ce qui se passe, mais je vois que le spi flotte
sous le vent. Je l’affale et constate que la bordure est complètement déchirée.
Mais ce n’est pas tout. En essayant de relancer le bateau, j’observe que le mode
vent du pilote dysfonctionne. Je soupçonne un bug du calculateur NKE, et je fais
plusieurs interruptions des instruments pour tenter de retrouver un pilotage cohérent.
Rien n’y fait. Il fait nuit noire, et il pleut.
J’informe la Direction de course de mon intention de me détourner vers les Canaries pour réparer. Au lever du jour, je constate que c’est l’aérien qui est endommagé, sans doute en
raison de la déchirure du spi. Je vais tenter de continuer en mode compas. Mais la
mer est, en ce moment (14h00) très mauvaise (croisée, désordonnées, agitée). C’est
démoralisant !
Il est 14h30 GMT sur MARIMAR 4 (cagnard 4)
Vidéo du départ, prise devant Funchal. Olivier vient de passer la ligne du départ
Communiqué d'Olivier
Samedi 1er février
Si le départ de La Turballe ne m’a pas beaucoup impressionné, ici, je me sens un
peu plus tourmenté. Il y a déjà mon option est – on est que 2 bateaux à la tenter
(avec OXYGEN) – qui me fait voir l’ensemble de la flotte suivre une route plein sud,
et un Alex Ozon, tout seul en tête, à plus de 8 nœuds ! Mais il y a aussi le fait que je
suis parti pour presque 6 mois.
Vers 18h, les traces AIS disparaissent, en même temps que les bateaux à mon vent
disparaissent sur l’horizon. Petit coup de blues de se sentir un peu « abandonné » au
moment du coucher du soleil
Le vent faiblit un peu dans la soirée, mais le spi peut encore attendre car on est encore trop serré.
Le départ de la deuxième étape a été donné le 1er février à 16h
Plus de 2600 milles à parcourir